A la recherche de son « Zivoug » (l’âme soeur) ?

Qui doit rechercher Qui ?

Pourquoi ? Comment ?

 

Pour trouver réponses à ces questions, découvrons ensemble quelques enseignements de notre sainte Torah qui ouvrira « Béézrat Hachem » à tous les célibataires juifs/juives l’accès à notre « Zivoug » tant attendu.

 

Depuis le début des temps l’Homme et la Femme sont à la quête d’une source profonde d’épanouissement, et aspirent à une Union extraordinaire avec leur moitié qui, soudée par un amour fort, décuplera à la fois leurs capacités à surmonter les épreuves de la VIE et aussi l’intensité des plaisirs partagés et ressentis lors d’heureux événements.

 

Pour comprendre cela, projetons nous à la source. Après avoir créé l’Homme au 6é jour de la création du monde, Dieu dit « qu’il n’est pas Bon pour l’homme d’être seul », c’est alors « qu’il fit tomber un sommeil sur l’Homme, il prit une de ses côtes pour créer la femme » et « l’homme ne trouva d’épanouissement que par l’union avec sa femme ». {Berechit (2 ; 22) ; Rachi}

 

Dans la démarche de recherche du « Zivoug », beaucoup de jeunes hommes reprochent à tort aux jeunes filles de ne pas être entreprenantes, or il faut savoir que la nature a fait bien les choses car en effet, la femme a une prédisposition à la pudeur et à la gène, plus grande que chez l'homme.

 

Et nos sages explique cela à travers un exemple logique : « Il est logique que ce soit toujours au propriétaire d’un objet perdu de rechercher ce dernier. Et non pas l’inverse ! » {Guemara Kidoushin (2B)} Et Rachi nous explique que l’objet perdu en question est la FEMME (le côté de l’Homme).

 

ð       Ici il ne s’agit pas d’assimiler la femme à un objet  « Hass Véchalom » (Dieu nous en préserve !) Mais de comprendre que la femme est issue d’une partie de l’Homme. Et que désormais il est du devoir de l’Homme de rechercher cette partie manquante pour retrouver sa plénitude…

 

Mais jusqu’où et jusqu’à quand ?

 

Jusqu’au bout du monde s’il le faut ! Et tant que nous sommes en vie et toujours célibataires ! Pour enfin accomplir cette « Mitsva » extraordinaire de Vivre avec son « Zivoug » selon les lois de la tradition juive, de pourvoir donner la VIE à son tour, et d’être un maillon clé de la chaîne de transmission de nos valeurs juives telles que nous les avons héritées depuis nos ancêtres il y’a près de 3300.

 

C’est pourquoi, nos maîtres nous recommandent à nous les Hommes, dés l’âge de 18-20 ans de se pencher sérieusement sur le sujet et ce, pour plusieurs raisons.

 

Ah oui ! Mais pourquoi à un âge aussi jeune ? Direz vous !

 

Rappelons nous seulement que c’est à 18 ans que l’on intègre les unités de notre chère armée : TSAHAL ! C’est à 18 ans nous sommes majeurs et responsables de nos actes ! C’est à 18 ans que notre poids peut faire toute la différence à travers le droit de vote ! Et puis, 18 est la valeur numérique du mot « HAÏ » en langue sainte et signifie la « VIE » !!

 

Certes, il est vrai que les générations évoluent et changent, mais les désirs naturels de l’Homme et de la Femme sont toujours là et bien présents ; Et le pire reste à craindre car le "Arizal" nous enseigne que : « Les méfaits d'une personne peuvent parfois l'éloigner de son « Zivoug ». »

 

Or l’Homme tout comme la Femme, et aujourd’hui plus que jamais, n’a pas toujours la maîtrise de ses désirs et pourrait malheureusement se retrouver avec une personne juive ou non juive, ne correspondant pas à son aspiration véritable, et ce juste pour apaiser ses manques et besoins physiques ou psychiques d'amour et de confort.

Et c’est là malheureusement que réside toute la problématique de notre génération qui est aussi le désir empoisonné à l’origine d’une assimilation grandissante de jour en jour !

 

Alors si dans notre génération il est vrai que rares sont ceux qui se marient jeunes, gardons toujours cette mise en garde du Arizal et sachons nous donner les moyens de nous préserver de la faute qui risquerait de nous éloigner de notre « Zivoug » véritable.

 

Et pour cela, il n’existe qu’une seule solution possible, comme nous l’enseignent nos maîtres : « Le « Yetser Hara » (mauvais penchant) des pulsions sexuelles est du feu. » {Guemara Souccot ()}

Et Dieu dit que nous sommes formés de chair et la chair ne peut résister au feu. Au contraire le feu dévore la chair. Néanmoins, Dieu dit qu’il a crée l’antidote et si Dieu atteste qu’il n’y a qu’un seul antidote, c’est qu’il n’y en a pas d’autre.

Cet antidote s’appelle « Torah », qui elle aussi est faite de feu. Comme il est dit, « Ainsi sont mes paroles, comme du feu, paroles de Dieu ». La Guémara poursuit et dit : « Si tu as été attrapé par ce mécréant (en parlant du Yetser Hara), traîne-le au « Beit Hamidrach » (maison d’étude). S’il est fait de pierre, il fondra, s’il est fait de fer, il éclatera ». (Contrairement a notre logique, c'est la pierre qui fondra et le fer qui éclatera... il y a une explication à cela dans l'idée de montrer que la force de l'étude est si forte qu'elle va au delà des forces de la nature...)

 

Histoire Vraie : « Chaque chose en son temps » tant que t’es dans le droit chemin...

Un papa alla demander au Rav Amnon une Bénédiction pour son fils âgé de 25 ans et qui était encore célibataire.

Le Rav lui rétorqua : Est il dans le droit chemin de la Torah ? Le père répondit que Oui.

Alors le Rav le bénit et dit alors que son « Zivoug » ne tarderait pas à venir.

Une année s’écoula et le père revint voir le Rav pour le remercier et l’inviter au mariage de son fils. C’est alors que le Rav lui dit Mazal Tov et demanda au père l’âge de la jeune fille.

Il lui dit 18 ans !

Alors tout en souriant, le Rav affirma que Dieu fait bien les choses, car ton fils a mérité son « Zivoug » véritable en étant sur le droit chemin. Et que si t’étais venu me demander une Bénédiction 3 ans plutôt, tu n’aurais pas été aussi satisfait qu’aujourd’hui étant donné que la jeune fille n’était pas encore majeur et qu’il ne l’aurait pas connu tout de suite… ;o)

 

Alors si nous ne trouvons toujours pas notre « Zivoug », notre seul objectif est de prendre son mal en patience, de prier du fond du cœur et de se renforcer en étudiant la Thora.

 

Mais surtout ne JAMAIS cédez à une "petite aventure", car n’oublions pas que Dieu fait bien les choses et que les « Zivougim » finissent toujours par se croiser au bon moment lorsque chacun des 2 partis finissent par emprunter le même chemin dans lequel ils aspirent à évoluer…

Alors choisissons ensemble le bon chemin !

 

Nos maîtres enseignent que « les âmes d'Israël et celles des étrangers ne sont pas dans le même réservoir céleste. » {Guemara Avoda Zara (5A), Tossfot} et que le « Zivoug » de chacun existe belle et BIEN !! Car : « 40 jours avant la conception de l'embryon, une voix céleste proclame, c'est la fille d'Untel qui lui est destinée » {Guemara Sanhedrine (22A),

 

Ce qui prouve clairement :

 

-          D’une, qu’un(e) partenaire non juif/juive ne pourra jamais faire l’objet d’un « Zivoug » pour construire une union parfaite car de toutes les façons elle n’est à l’origine pas désignée ! Et n’aidera pas à atteindre un niveau sacré et essentiel où ils pourront se rejoindre et ne faire qu’UN

-          Et deuxièmement, que notre « âme sœur » existe belle et bien avant même notre conception ici bas… (Donc ne jamais désespérer !)

 

En conclusion, autant dire que la tâche n’est pas simple ! Elle est d’ailleurs comparée par nos sages aux miracles de « l’ouverture de la mer rouge ». {Guemara Sota (2A)} qui nécessitaient une foi à 100% envers Hachem pour qu’ils aient lieu... Alors, gardons toujours en tête ce que nous enseigne le Pirké Avot que « la récompense sera à la mesure de l’effort » {Pirké Avot} et courage !

 

Béatsla’ha et Mazal Tov très bientôt chez vous !

 

Kol Touv

Yoël.A