Le TANYA
De Rabbi Shneour Zalman z'ts'l

"...L'une des erreurs commises par les jeunes gens consiste à distinguer le matèriel du spirituel, ce qui d'un certain point de vue, va à l'encontre de la foi en le Dieu unique et en Son Nom unique, matériellement et spirituellement.

On pense donc que, si les affaires ne vont pas, c'est par la faute du commerce. Et l'on ne se dit même pas que le problème pourrait être relatif à la Torah et aux Mitsvot, qui sont les canaux de la subsistance matèrielle.

Vous devez donc renforcer votre respect des trois études concernant chacun, celles, bien connues, du Houmach, des Tehilim et Tanya. Vous fixerez, en outre, un temps pour étudier la Torah, sa partie révélée et la Hassidout. Alors, la situation matérielle de votre commercre s'améliorera, dans la joie.

Avec ma bénédiction de réussite, spirituelle et matérielle, de même que votre épouse..."

Iguerot Kodesh – Lettre numéro 1906 du 16 MAR-HECHVAN 5713


*En Sof = L'Essence de Dieu, illimitée et infinie, telle qu'Elle est avant d'avoir subi la contraction (Tsimtsoum), qui La met en relation avec la création.

L'amour et la crainte

L'amour est à l'origine des Injonctions, car ce sentiment et ces Mitsvot supposent la joie et l'enthousiasme. La crainte, par contre, ne peut être joyeuse. A l'opposé, le respect des Interdits suppose la crainte, car l'amour, à lui seul, ne suffit pas pour écarter l'homme de l'erreur, pour l'empècher d'aller à l'encontre de la volonté de Dieu.

C'est donc bien la crainte et la soumission qui préservent l'homme de tout écart, par rapport à la Volonté de Dieu. C'est en ce sens qu'elle est le fondement du service de Dieu, comparable à la fondation qui porte l'ensemble de l'édifice.

Le serviteur se caractèrise par sa soumission. Il met en pratique la volonté de son maître sans s'interroger sur sa motivation. Il ne cherche pas à rationaliser son comportement, mais, bien au contraire, à effacer sa propore personnalité devant l'existence de son maître.

(ref : Tanya – Editions Beth loubavitch)